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Les compétences professionnelles

Pour de nombreuses activités dans le secteur de la construction, l'entrepreneur doit avoir une qualification professionnelle spécifique. Les activités suivantes nécessitent une preuve de compétence professionnelle sectorielle :

  • Gros œuvre

  • Travaux de plâtrage, de cimentation et de chape

  • Pose de carrelage, marbre et pierre naturelle

  • Travaux de couverture et d'étanchéité

  • Menuisier ou vitrier

  • Menuiserie générale

  • Finition finale

  • Chauffage central, climatisation, gaz et plomberie

  • Activités de génie électrique

  • Entrepreneur général

  • Installateur-frigoriste

Vous pouvez vérifier dans les registres de la Banque Carrefour des Entreprises si l'entrepreneur dispose d'un certificat de capacité professionnelle pour certains travaux.

Vous pouvez effectuer une recherche via :

Il est recommandé de travailler uniquement avec des entrepreneurs qui ont les qualifications professionnelles requises. L'absence de preuve d'une compétence professionnelle appropriée peut indiquer que l'entrepreneur n'est pas suffisamment compétent pour effectuer les travaux en question.

Si vous vous êtes néanmoins engagé auprès d'un entrepreneur qui ne possède pas les qualifications professionnelles requises, le contrat concernant ces activités non qualifiées peut être totalement ou partiellement déclaré nul et non avenu. Cette nullité signifie que l'accord est réputé n'avoir jamais existé : on revient donc à la situation antérieure à l'existence d'un accord.

En principe, cela signifie que l'entrepreneur doit vous restituer les fonds reçus en tant que client et qu'il doit reprendre possession de ses matériaux et travaux effectués. Concrètement, il n'est souvent pas possible de les revendiquer car elles sont intégrées dans un bâtiment. La nullité est donc particulièrement préjudiciable à l'entrepreneur.

Le tribunal  pourrait alors "revenir"    à l'État avant qu'aucun accord ne soit conclu. En d'autres termes, l'entrepreneur courait le risque de devoir restituer toutes les sommes qu'il avait reçues du client. Cependant, il y avait des juges qui ont prêté, et  ont ensuite accordé une juste compensation sur la base de  "enrichissement sans cause" du client._cc781905-5cde-3194-bb3b- 1586bad5c Cela s'est toujours produit sans allouer de "bénéfice" à l'entrepreneur.

Attention! Depuis le 1er janvier 2019, ce dispositif permettant de demander l'annulation de l'accord pour ce motif a été abandonné en Région flamande. Depuis le 1er janvier 2019, cette obligation a été supprimée sous la pression de l'Europe. À proprement parler, la possession du certificat d'aptitude professionnelle n'est donc plus exigée.

Toutefois, cela ne signifie pas un sauf-conduit pour les contrats de construction conclus avant le 1er janvier 2019. Pour ces contrats, l'opinion dominante est que la sanction de nullité peut toujours être invoquée.

 

Or, selon l'opinion la plus suivie en doctrine juridique, le moment de la conclusion de l'accord est décisif. Cela signifie qu'un contrat de construction conclu avant le 1er janvier 2019, si l'entrepreneur ne dispose pas de la compétence professionnelle requise, pourrait toujours être déclaré nul et non avenu. Si l'accord a été conclu à une date ultérieure, cette défense contre l'entrepreneur ne peut plus conduire à la nullité.

Il reste donc  donc important pour les contrats de construction conclus avant le 1er janvier 2019 à  d'avoir les bonnes compétences professionnelles pour les travaux que vous réalisez ou faites réaliser par un sous-traitant.

Article : Avocat en construction

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